Bonjour à vous, chouettes et hiboux de toutes plumes

Je commence ce blog avec un article CINEMA. Le film abordé sera le suivant : Dark Shadow.

Fiche info

Titre : Dark Shadow

(Non je n’essaierai pas de traduire, si les producteurs ne l’ont pas fait c’est qu’il y a une raison !)

Réalisateur : Tim Burton (Big Fish ; Mars Attacks)

Casting :

Barnabas Collins le vampire : Johnny Depp (Pirate des Caraïbes ; From Hell)

Angélique Bouchard la sorcière : Eva Green (Arsène Lupin, Casino Royal)

Josette/Victoria : Bella heathcote (Time out)

Elizabeth Collins Stoddard la matriarche : Michelle Pfeiffer (Batman ; Sam, je sui Sam)

Dr Julia Hoffman : Helena bonham Carter (Charlie et la chocolaterie ; Harry Potter)

C’est sanglant mais c’est drôle !

Faut-il encore présenter Tim Burton ? Ce réalisateur talentueux que tant de gens aiment ? Au point que son nom, revenant tel un boomerang, en énerve finalement plus d’un qui refusera d’aller voir sa nouvelle production screugneugneu !

Et comme je les comprend, la Mode, c’est tellement énervant U__U

Mais ouvrons nous un peu au 7em art, nous parlons tout de même d’un réalisateur à l’univers très personnel et reconnaissable, à qui l’on doit de bons films, on ne peut le nier !

Avec Dark Shadow on est une fois encore en plein dans l’univers Burtonnien. C’est sombre, romantique et décalé.

Sombre : L’histoire est celle d’une malédiction : un noble Américain Ô combien fier de sa famille si riche et puissante, mène sa vie de jeune noble un peu volage, il faut bien le dire.

Le problème c’est que son amour de la chair le mène à celle d’une sorcière. Celle-ci est amoureuse du jeune homme, qui malheureusement en aime une autre.

Alors quoi on est une sorcière on ne l’est pas, ni une ni deux, elle ensorcèle la belle promise afin qu’elle se jette du haut d’une falaise.

Barnabas assiste à la scène, impuissant. Il se jette donc du haut de la falaise…mais ne meurt pas. La bougresse l’a transformé en vampire. Et non contente de cela le fait enterrer vivant !

Ce n’est que deux siècles plus tard qu’il sera éveillé…

Le tout se passe à Collinsport, la ville des Collins, famille de Barnabas, qui perdure malgré la vendetta que leur inflige Angélique.

Le temps grisâtre et les scènes de nuits, sans oublier le manoir Collins contribuent à l’ambiance sombre du film. Il faut rajouter que les noms sont bien choisis : « Barnabas » à un côté vieille noblesse, « Angélique », nom tout à fait antinomique pour une sorcière si maléfique, « Victoria », nom connoté de gloire.

Romantique : Romantique, dans le sens romanesque plutôt. Il y a là tous les ingrédients d’un conte. Un prince maudit transformé en créature de la nuit, une sorcière diaboliquement belle et dangereuse, cherchant à tout prix à se venger et une princesse. (Qui ne fait pas grand-chose à part jouer son rôle de princesse.)

Décalé : L’univers de Tim Burton a toujours été marqué par sa griffe – pour s’en convaincre il suffit de regarder Sleepy Hollow ; Quoi, vous ne connaissez pas ? Ca méritera un article – l’univers à beau être sombre et horrifique, l’humour reste présent.

Ici notre vampire du 18em débarque dans un monde ô combien différent du sien : les années 70.

Bonjours hippies et baba-cools ! Et donc, forcément des situations décalées et de nombreux malentendus.

Un vampire ne meurt jamais !

Intéressons nous à l’un des thèmes principaux de ce film : le vampire.

Vous me direz certainement « Oui, bon, c’est un peu facile de commencer un blog en parlant des vampires non ? »

Ce à quoi je répond « Que nenni ! Ici on parle du bon vieux vampire à sa mémère ! »

Je m’explique ;

Ces dernières années, le myhte du vampire a été quelque peu malmené.

Si dans la fameuse série des années 90 Buffy contre les vampires celui-ci était encore mis à l’honneur comme créature malfaisante et hideuse, n’oublions pas que l’on suit l’histoire d’un amour impossible entre Buffy et Angel ! Et oui, Angel, incarné par David Boreanaz, le beau gosse ultime de nos jeunes années. Angel est un vampire, oui mais il a une âme, il est donc gentil et en souffrance, ce qui le rend encore plus beau !

Et Buffy à 16ans, c’est sa première histoire d’amour. De fait quelle jeune fille ne s’est pas identifiée à la blondinette ?

Le soucis c’est que cette vague s’est répandue jusqu’à donner Twilight.

Alors oui, c’est un parti pris. Non je n’ai pas lu les livres mais j’ai vu les films et eu de nombreuses critiques des livres. (une des raisons pour lesquelles je ne les lirais pas !)

En regardant le 1^er film je me disais que oui bon classique : la jeune fille éprise de la créature des ténèbres. Une originalité, un loup-garou. –Remarquez que les loups-garous ne sont toujours pas remis à l’honneur malgré l’engouement des midinettes pour l’acteur !!

Puis arriva le moment fatidique : le vampire brille.

Rien ne vous choque dans cette scène ? Un vampire qui brille. Pourquoi ? Parce que c’est la peau d’un meurtrier. Ho !?

En tant qu’historienne, je m’intéresse particulièrement à l’histoire des véritables vampires et j’ai beau avoir chercher longtemps dans mes connaissances où l’auteur avait été chercher ça, je me suis rendue à l’évidence : c’est une connerie !

Trêves de polémique. Tout ça pour dire qu’avec Dark Shadow, Tim Burton nous dépoussière notre bon vieux vampire (qui ne brille pas !).

Une apparence entre le hideux et le charismatique, un côté guindé et digne, une soif de sang, meurtrière et tout à fait naturelle dans la façon dont il la traite.

Si l’on regarde bien, Barnabas Collins a quelques points communs avec le célèbre Dracula de Bram Stocker (Là encore si vous ne l’avez pas lu, c’est le moment d’aller en librairie, c’est l’été bande de margoulins !)

Tout comme Barnabas est fier de sa famille et de sa réussite, Dracula est fier de ses origines et de son peuple. Il y consacre même tout un monologue.

Le charisme et la laideur. Quand on parle de doigts crochus, il ne faut pas s’imaginer qu’une simple manucure suffirait !

Les principes et le paraitre. Tout comme Dracula doit jouer les acheteurs aimables pour se procurer ses propriété anglaises, Barnabas doit lui aussi jouer les hommes d’affaire afin de rendre à sa famille sa gloire perdu.

Des pouvoirs particuliers ; tel l’hypnose. Dans le roman de stocker, ce pouvoir est au centre de l’ouvrage, dans Dark Shadow elle s’avère un pouvoir bien utile à Barnabas.

Si l’on en doutait encore, l’hypnose est la preuve du magnétisme des vampires !

Merci à Tim Burton et son équipe d’avoir su redonner au vampire d’antan tous ses charmes.

Dark Shadow; le film qui sort Dracula du placard !

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